

Bon
On va quand même faire une petite sortie Zélande cette année ouvert a tous les brevetés.
Premiere plongée vendredi soir environ 20h30, samedi 2 plongées et dimanche une plongée.
Si vous participer, il faut que vous plongez (aux moins 3 plongées), on ne fait pas de remise a l'eau en Zélande. Bien évidement c'est un stricte minimum et c'est logique d'en faire plus pour être en forme et éviter de faire la nouille tout le weekend.




Pourquoi Torricelli, et ben, sans lui, pas de baromètre

Adoptant l'idée de Baliani, Torricelli propose le mercure de densité 13,6, qui devrait donc donner une hauteur de 10,3/13,6 = 0,76 m.
Viviani réalise une expérience dans le courant du printemps 1644 :
Réaliser la cuve et la remplir de vif-argent (mercure)
Prendre un ballon à long col (d'environ 1 m)
Le remplir à ras-bord
Boucher avec le pouce et retourner sur la cuve
Enlever le pouce
Le vif-argent s'écoule jusqu'à une hauteur de 76 cm, quel que soit le type de ballon ou son inclinaison. Par ailleurs,
si de l'eau est versée sur le mercure, et qu'on retire le tube jusqu'à l'eau, celle-ci est « aspirée avec horrible violence. »
Le 11 juin 1644, Torricelli fait l'analyse critique de cette expérience avec Ricci : la nature n'a aucune horreur du vide.
Le vide n'aspire pas : on peut à volonté faire coulisser le tube et réduire la chambre barométrique.
Il n'y a aucun effet « sauf si on chauffe ». Il est donc, semble-t-il, impossible de réaliser un baromètre.
Mais à cette époque, le verre n'était sans doute pas dégazé, et il devait s'établir une légère pression d'air dans la chambre.
Peut-être aussi y restait-il de la vapeur d'eau des expériences antérieures.
Mersenne tente vainement l'experience (il faut avoir un tube de verre qui ne casse pas). Et ce sont les expériences de 1646-1648 de Petit,
Florin Périer et Pascal qui résolvent le problème avec la montée au Puy-de-Dôme, que Mersenne ne voit pas car il meurt en 1648.